LA TRAGI-COMÉDIE POLITIQUE DES CHIENS ENRAGÉS

Mes chers concitoyens,

La dernière trouvaille de nos chers ennemis de la République, c’est que le Président du Conseil aurait enceinté sa nièce. Oui, vous avez bien entendu. Après avoir accusé cet homme de tout : dictature, sorcellerie, absences planétaires, présidence éternelle, on en est maintenant aux histoires de lit.
Bientôt, ils nous diront qu’il a épousé sa mère, ou qu’il dîne tous les soirs avec le diable en personne. En réalité, le seul crime du Président Faure, c’est d’avoir résisté au chaos là où d’autres auraient fui ; c’est d’avoir tenu le gouvernail d’un navire secoué par mille tempêtes sans jamais sombrer.
Mais voilà : quand on n’a rien à lui reprocher sur le fond, on attaque la forme, le fantasme, l’intime. Et pendant que les uns bavent leur venin dans les salons obscurs et sur les réseaux vides, le Président travaille, décide, avance. Pendant que certains bavardent, le Togo bâtit.
Il est devenu un sport national chez certains de vouloir le couler, et pour cela, tous les coups sont permis. Même les plus crasseux, même les plus abjects. On veut noyer le chien ? Alors on crie à la rage ! On espère que le peuple détourne son regard des vrais combats, pour se perdre dans les fables immondes des jaloux.
Mais nous, peuple lucide, peuple debout, ne tomberons pas dans le piège. La République n’est pas une série Netflix à scandales. Nous ne gouvernons pas à coup de rumeurs de bar et d’accusations de cour d’école.
Sauver le soldat Faure, ce n’est pas faire preuve d’allégeance aveugle. C’est défendre le bon sens, la dignité politique et l’ordre républicain. Car quand on aura abattu Faure, on abîmera surtout le Togo.
Rions donc de ces accusations comme on rit d’un mauvais théâtre. Mais surtout, restons debout, unis, dignes et vigilants.

TAL Alassani

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