Mesdames et Messieurs,
Chers invités venus de tous horizons,
Frères et Sœurs d’Afrique,
Chers artistes, chers amis de la culture,
Le Togo est debout. Le Togo vit. Et ce soir, encore une fois, la preuve en est donnée.
Bis repetita avec Bébi Philip, l’artiste ivoirien aux talents inépuisables, qui revient enflammer nos cœurs et nos scènes. Il est venu, il a vu, et surtout il a fait vibrer. L’ambiance est garantie, la fraternité aussi.
Nous saluons avec chaleur la délégation ivoirienne, et à travers elle, tout le peuple frère de Côte d’Ivoire. Chers Ivoiriens, ici au Togo, vous êtes chez vous. La terre de Lomé, de Kara, de Dapaong ou d’Aného ne fait pas de différence : elle accueille, elle embrasse, elle unit.
Nous attendons avec impatience l’arrivée de Roseline Layo, cette voix féminine qui porte haut les couleurs de la musique ivoirienne et africaine. Sa venue, comme celle de Bébi Philip, témoigne de ce que les peuples veulent vivre ensemble, danser ensemble, et rêver ensemble. Et parce que les choses doivent être dites clairement, non, la culture ne doit pas être confondue avec la politique. L’artiste n’est pas un pion sur un échiquier idéologique. L’art unit, là où les discours peuvent parfois diviser. La musique soigne les cœurs, là où certains mots blessent les esprits. Ne mélangeons pas les harmonies avec les polémiques.
À ceux qui veulent détourner l’intention festive de ces rencontres, nous disons : la culture est sacrée. Elle n’appartient pas à un camp, elle appartient à tous.
À ceux qui veulent semer la confusion, nous répondons par l’applaudissement.
Et à ceux qui hésitent encore à venir, nous disons : vous êtes les bienvenus. Venez, voyez, vibrez.
Grâce au Président Faure le Togo est une terre d’accueil, une terre de culture, une terre de paix.
Longue vie à l’amitié ivoiro-togolaise !
Longue vie à la musique africaine !
Et que la fête continue, sans haine, sans confusion, mais avec passion et respect.
Mille regrets aux absents !
TAL Alassani
