Togolaises, Togolais,
Depuis plusieurs semaines, les mêmes voix, toujours les mêmes, appellent à des manifestations les 16, 17 et 30 août. Mais il est temps de dire clairement : la récréation est terminée. Le Togo ne peut pas être pris en otage par une agitation permanente.
Notre pays a besoin d’avancer. Il a besoin de travail, d’efforts et de stabilité. C’est ainsi que se bâtissent les Nations fortes. Pas dans la pagaille, pas dans la provocation.
Imaginons un instant que les partisans du Président du Conseil, des institutions et du parti au pouvoir décident, eux aussi, de manifester chaque semaine : que resterait-il ? Le chaos. Or, nous avons fait le choix de la responsabilité.
À ceux qui crient au scandale sans être inquiétés, je dis : les provocations doivent cesser. Qui s’y frotte, s’y pique. Qui sème le vent, récolte la tempête. L’État est patient, mais il ne reculera pas devant ses devoirs.
Notre pays n’a pas besoin de désordre. Il a besoin de paix, de stabilité et de travail. Les manifestations incessantes qui visent à perturber la vie nationale ne sont pas la solution : elles sont un poison pour notre unité.
Le désordre doit être empêché par tous les moyens conventionnels. Les forces de l’ordre, avec professionnalisme et fermeté, ont pour mission sacrée d’assurer la sécurité des personnes et des biens. Elles doivent agir avec vigilance et détermination pour prévenir à tout prix le chaos.
Notre Nation est debout, et elle le restera. Aucun fauteur de trouble ne doit croire qu’il aura le dernier mot. L’État assumera toutes ses responsabilités pour garantir que le Togo reste un pays sûr, paisible et tourné vers l’avenir.
On ne peut pas bâtir un pays dans la rue. On ne peut pas, tous les jours, perturber la vie nationale. Il faut travailler, produire, construire. Chacun doit prendre ses responsabilités : les opposants, comme le Gouvernement.
Le Togo ne recule pas. Le Togo avance. Et nous avancerons ensemble, ou nous laisserons ceux qui ne veulent pas avancer derrière.
TAL Alassani