Mes frères,
Il faut qu’on se dise une vérité, sans détour.
Quand je regarde nos frères ivoiriens, camerounais ou burkinabè, je ressens une profonde fierté d’être Africain. Parce que ces peuples-là aiment sincèrement leur pays. Ils le défendent. Ils le valorisent. Ils sont capables d’en parler avec passion, parfois même de mourir pour la mère patrie.
Et nous, Togolais, que faisons-nous ?
Nous salissons notre propre pays. Nous le vendons à vil prix, avec des mensonges. Nous trahissons notre dignité en public, pour quelques likes ou quelques secondes de gloire virtuelle. Ceux qui, depuis l’étranger, insultent notre nation et ses dirigeants, sont-ils bien sûrs qu’ils parlent du même Togo que nous ? Ceux qui traînent dans la boue le nom du Président du Conseil, savent-ils seulement de qui ils parlent ? Savent-ils ce qu’ils doivent à la paix et à la stabilité que nous avons encore ici, quand tant d’autres peuples pleurent leurs morts ? Je crois que le peuple Ivoirien se souvient des prouesses du Champion Togolais, qui à deux reprises est intervenu au Mali et au Burkina, pour faire libérer des militaires Ivoiriens. C’est de cet homme que l’on parle. Que l’on diabolise.
Heureusement, le mensonge court vite, mais il finit toujours par être rattrapé par la vérité. Et la vérité est tenace. Elle ne meurt jamais. Ces jeunes manipulateurs, ces faussaires de la toile, le monde commence à les reconnaître pour ce qu’ils sont : des mythomanes. Des semeurs de trouble sans cause. Des spécialistes du chaos sans projet. À tous les patriotes sincères, le peuple togolais dit : ne vous taisez plus. Défendons notre pays. Répondons par l’exemple. Et refusons de laisser notre drapeau être souillé par ceux qui n’en portent ni l’honneur, ni la responsabilité.
Le Togo est notre bien commun. Et notre devoir est de le préserver.
TAL Alassani